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Tsampa
équita agit
pour les énergies renouvelables,
afin de garantir à tous et toutes un accès aux énergies
non polluantes et qui préservent l'environnement,
pour le commerce équitable,
pour que les petits producteurs puissent vivrent de leur travail,
par des parrainages,
informe, par des publications et
son journal
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Zoom
sur Tabo
Le
village de Tabo Tabo se situe vers le milieu de la vallée
du Spiti, à 3280 m d'altitude, en Himachal Pradesh. Cette vallée,
qui jouxte le Tibet, fait partie d'une aire tibétaine. Les langues
locales sont le tibétain et le hindi ; la religion est le bouddhisme.
Le climat se distingue par son aridité, un vent continuel
et une extrême rigueur hivernale, les températures avoisinant
alors souvent -20°c. Grâce aux glaciers, lessources ne manquent
pas mais il pleut très peu. Tabo compte environ 730 villageois-e-s.
Fondé en 996, son monastère bouddhiste est l'un des
plus grand de la frontière ouest de l'Himalaya indien et l'un des
mieux conservé de la région. Comme tous les monastères
bouddhistes, il joue un rôle prédominant dans la vie sociale
du village : il représente un lieu d'enseignement culturel
et spirituel, garant de la conservation et de la transmission des savoirs,
comme la médecine tibétaine traditionnelle ou la maîtrise
écrite du tibétain. Le monastère de Tabo gère
une école ouverte à tous les enfants de la vallée
; l'enseignement y est réputé pour sa qualité. Les
enfants y apprenent le Tibétain, l'anglais et le hindi. Cette école
compte plus de 200 élèves (à égalité
filles et garçons) venant de toute la vallée du Spiti. Un
pensionnat bioclimatique était en construction cet été,
afin de permettre à tous les élèves de suivre l'enseignement
pendant l'hiver car, à moins de loger sur place, ils ne peuvent
pas rester à Tabo. Une école gouvernementale existe également
au village, mais le tibétain n'y est pas enseigné.
Des bus gouvernementaux relient toute l'année la vallée
du Spiti au Kinnaur, vallée voisine qui mène vers les plaines
indiennes. Les ressources du village sont essentiellement et traditionnellement
la culture d'orge, de blé, de pois, d'abricots et de pommes, séchés
pour l'hiver. Comme dans tout l'Himalaya, les gens consomment de plus
en plus de produits venant des plaines indiennes ou importés :
lentilles, épices, bananes, sucre, mais aussi biscuits, chips,
bonbons, sodas, lait en poudre, beurre en plaquette, thon en conserve
et le riz remplace souvent l'orge traditionnel. Le village possède
un point téléphone-fax et est électrifié,
mais les réseaux d'alimentation sont très souvent défectueux
; il n'est pas rare que les pannes durent plusieurs semaines.
La vallée du Spiti a subi plus de changements ces dernières
décennies qu'au cours du dernier millénaire. L'annexion
à l'Inde, la modernisation, l'influence occidentale, le tourisme,
la présence militaire liée aux tensions indo-chinoise, sont
autant de facteurs influents ou perturbant dans la région.
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